Service de veille à la dignité

En cas de perte d'autonomie ou de fragilité, être entouré(e) évite les maltraitances. Notre expertise vous assure un contrôle qualité sur vos prestations. 

Un besoin d'innovation sociale

Dans la maltraitance des séniors, comme dans toute violence, c'est la loi du silence. Force est de constater le dysfonctionnement profond de la protection institutionnelle pour nos ainés. Il y a une lenteur de l'action. Quand on constate la souffrance d'un senior, il convient d'agir au plus vite pour faire cesser cette souffrance. Les moyens en œuvre face aux besoins de terrain sont insuffisants. Ils ne seront pas plus nombreux à l'avenir.

Il existe des services pour dénoncer la maltraitance constatée : un signalement sur le numéro 3977, un signalement au procureur de la république et aux services de Police ou de Gendarmerie. Certains départements ont mis en place un numéro vert. Pour les établissements médicalisés, l'ARS et le conseil départemental ont une mission de contrôle et peuvent réaliser des inspections et des enquêtes.

En 2015, ils sont 2.5 millions de séniors en perte d'autonomie soit 15.3% des 60 ans et plus. En 2050, ils seront 4 millions (source insee). Alors que la population est vieillissante, que les séniors représenteront 30% de la population en 2030 (source sante.gouv.fr), Ending Planner s'inquiète de la prévisible aggravation de la maltraitance sénior.
Le contexte actuelle favorise l'aggravation : augmentation de l'âge de départ à la retraite - difficulté de maintenir le parent en famille - l'exigence de mobilité professionnelle - l'éloignement familiale -  difficulté de disponibilité pour visiter le parent - difficulté à faire agir en diligence les moyens institutionnels contre la maltraitance.

Au-delà de ces constats, les pratiques frauduleuses des établissements pour séniors se multiplient pour répondre à une demande de rentabilité toujours plus grande. Ces dérives "institutionnalisent" la maltraitance des séniors. Selon la répression des fraudes, un établissement sur deux a des pratiques commerciales trompeuses et des clauses abusives (source economie.gouv.fr). Il n'y a pas si longtemps, les français découvraient le scandale ORPEA.

La veille à la dignité, un besoin vital

Vous êtes un enfant, un petit-enfant, un(e) conjoint(e), un frère ou une sœur ou tout autre membre de la famille. Se déplacer pour rendre visite à votre ainé(e) est complexe, vous êtes loin, vous êtes dans la vie active et vous voulez une présence rassurante auprès de votre ainé(e). Ending Planner veille . Vous avez des doutes sur le traitement apporté à votre ainé(e), vous vous voulez en avoir le cœur net et le cas échéant, les moyens d'agir. Ending Planner répond à votre besoin.

"Quand une personne est en souffrance, ça se voit".
Certes, ça se voit... ou pas, ou pas tout de suite. Toutefois, il est indispensable d'évaluer cette souffrance sur des critères factuels. Notre méthode permet de légitimer les actions et d'améliorer leur efficacité. Nos critères sont l'hygiène de la personne, son évolution physique, l'hygiène dans son environnement, les interactions sociales, la stimulation physique et cérébrale, l'humeur. L'expérience et les échanges font évoluer notre grille d'évaluation pour améliorer toujours notre efficacité.

Nous veillons à la dignité par un service de visites régulières et personnalisées. Nous connaissons nos clients, nous les écoutons, nous les observons, nous alertons et nous agissons dans l'immédiat si nécessaire. Une présence régulière et attentive donne de la dignité aux personnes.

Nos visites sont hebdomadaires d'une durée de 1 à 3 heures. L'établissement ou les personnels à domicile sont informés des services de la société Ending Planner. Nous nous adaptons à l'agenda de nos clients. Toutefois, nous ne prévenons ni du jour ni de l'heure de notre visite comme tout membre de la famille afin qu'aucun traitement spécifique n'altère notre évaluation. Nous voulons observer les activités quotidiennes. Nous tenons compagnie à votre ainé(e). Nous discutons avec votre ainé(e). Nous pouvons partager un repas, un goûter, une partie de jeu ou chanter par exemple. Nous complétons notre évaluation au fur et à mesure de nos observations selon les critères factuels cités plus haut. Nous discutons avec l'entourage et posons des questions directes.

Chaque visite donne lieu à un rapport d'évaluation transmis aux personnes responsables de l'ainé(e). Selon le degré de comportements maltraitants constatés, un rapport peut être transmis aussi aux autorités compétentes.


Exemples :
 - Si constatation d'un hématome, nous notons son emplacement, sa taille, une photo avec l'autorisation de votre ainé(e) et nous posons des questions. La voix de votre ainé(e) compte avant tout.
 - Si l'ainé(e) souffre d'incontinence, nous évaluons le temps maximal acceptable du changement de sa protection entre le moment (HH:mm) où elle est constatée ou signalée et le moment où elle est prise en charge (HH:mm). Si le résultat n'est pas convenable, nous agissons. Pour information, ce temps est évalué sur la base de 30 minutes maximum.


Ending Planner s'engage auprès des familles et des professionnels pour permettre au plus grand nombre de nos ainés d'envisager et de vivre leur fin de vie dans la tendresse et le respect de leur intégrité physique et morale.
Ending Planner veut attirer l'attention des institutions et des politiques publiques afin que le service de veille à la dignité puisse bénéficier au plus grand nombre, puisse bénéficier d'aides financières ou de subventions et puisse être diligenté en délégation de service public par les autorités pour effectuer des contrôles.